
Retranscription "grosso-modo" du discours prononcé
lors de l'apéritif du brandon de la Chapelle, ce samedi 5 septembre :
"Ce soir, nous sommes fiers tous ici de faire un grand pas en avant dans l'Histoire de Saint Pé, puisque nous proclamons maintenant presque officiellement la République Saint Péenne.
Comme toute république, dit à peu près de ce soir, nous ne pouvions pas passer à côté d'un drapeau : tricolore : vert, jaune et rouge (remarquez au passage que ce sont les mêmes que celle d'un célèbre jamaïquain), une devise : « A Saint Pé quand on le dit, on le fait » et surtout notre constitution qui n'a rien à envier à celle des autres grands pays puisqu'elle réside en un seul article : L'Article Premier et Unique : « Si tu es un ami du fond du cœur, soit le bienvenu : mange bien, bois bien, chante bien et amuse toi bien »,
Comme toute république, il nous fallait un gouvernement, provisoire certes, des élections auraient pris de temps, surtout étant considéré le fait que les pyrénéens n'aient que rarement une tension super à 5.
Comme tout république, ont été choisi pour occuper les 14 ministères disponibles les hommes et femmes bien sur les plus charismatiques, les plus talentueux, les plus impressionnants. J'ai d'ailleurs le plaisir de vous dévoiler l'intégralité de ce gouvernement, même si quelques noms avaient déjà filtré, les services secrets saint péens ayant la langue bien pendue :
Commençons par celui qui dirigera cette République symbolique : Le Président et Premier Ministre : Patrick Rival, qui ici aussi cumule les mandats, ce qui devient chez lui une habitude...
Viens après un des ministres les plus importants : Le Ministre des Bois et Sous Bois, gérant tous les problèmes et difficultés rencontrés avec tout arbre ou animaux, j'ai nommé Robert Soccol, bûcheron de son métier et voleur de bois par nécessité.
Le suit le Ministre des Bois sans Soif, poste occupé par l'un des plus grands gosiers des environs, gai luron et chanteur n'ayant rien envier à Mariano : Denis Leroyer...
La parité est aussi une des valeurs revendiquées par ce gouvernement puisque le Ministre Désarmé (en un seul mot) n'est autre que Véronique Leroyer...
Pour sa contribution musclée lors d'une des plus grandes bagarres qu'ait connu notre village depuis au moins une ou deux éternité, Jean Pierre Sentenac a été nommé au ministère des Sports de Combat et de la Sécurité.
Les autres républiques se vanteront de leur ministre de la Jeunesse et des Sports, mais nous avons mieux, Jean Ricardi a accepté la lourde charge de Ministre de la Vieillesse, de la Sieste et de l'Apéro.
Puisque nous sommes sur la lancée des ministères d'origine étrangère, n'ayant pu quitter leur nationalité antichanaise, nous citerons deux autres ministres étrangers, prouvant notre grand tolérance.
Robert May récupère un ministère crée à sa propre demande, unique dans le monde à notre connaissance : celui des Refugiés Vietnamiens. Je ne vous dirai pas le nombre d'heures de travail que nécessitent ce poste... Colossal...
L'autre poste occupé par un antichanais est celui du Ministère des Expatriés et Autres Exclus, qui aurait pu mieux remplir cette charge qu'Eric Dubuc...
J'allais oublier, mais on a aussi un ch'ti dans notre assemblée, qui occupe d'ailleurs un poste décisif et indipensable : Jean Luc Jacques, dit Le Ch'ti, occupe le Ministère de l'Humour et des Peuples du Nord.
On trouve aussi une autre femme, en tant que Ministre des Soins Mortels et autres malades assimilées, nous avons personne d'autre qu'Yvette Garlantezeck, infirmière de son métier, aujourd'hui à la retraite...
Pour ces exploits récents, nous ne pouvions nommer que Jean Marie au poste de Ministre de la Pêche...
En ce qui concerne ce soir, trois ministères ont été crées dans la précipitation :
celui de Ministre du Brandon, poste à vie, occupé par Michel Huguet
celui de Ministre des Feux et Grillades, occupé par Daniel Bosset
et celui de Ministre du Chupito et autres Digestifs, occupé par Isabelo Ferrera...
Je terminerai surement par le plus grand, le plus laborieux, le plus prenant, le plus important et le plus indispensable des ministères, celui dont personne ne voulait, celui qui nécessitait la perfection née, une tolérante à toute épreuve, une tranquillité à toute épreuve aussi, une personne discrète, qui écoute et parle peu, et surtout désintéressé de l'argent et de la gloriole qu'elle laisse à d'autres : je me nomme moi même au poste de Ministre de l'Inculture et des Fêtes Réussies !
Le gouvernement est complet et prêt à écouter toutes les doléances des Saint Péens...
Le gouvernement tient d'ailleurs à préciser que cette république n'a rien de politique, et n'est qu'humour et amusement..."

